Presse 2000/2002
Un week-end fou, fou, fou
Le Soir, juillet 2002 (extrait)
La 9ème édition des Francofolies a connu des records d'affluence avec plus de 100.000 personnes réparties sur 5 jours de festivités. Dimanche après-midi, Jeff Bodart a mis le souk au parc des Sept Heures.
Après avoir mis le feu au parc des Sept Heures, le généreux Jeff Bodart a été contraint de se faire plâtrer la cheville.
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Quatre ans après sa « Fête » à l'Hôtel de Ville, suivie par une nuit homérique, Jeff Bodart retrouvait les planches spadoises dans un parc des Sept Heures rempli comme il se doit. Aussi nature et « nu » sur scène qu'à travers les forts jolis textes de son troisième album « Ça ne me suffît plus », Jeff a offert un concert à son image : généreux et entier. Généreux parce que malgré une douleur à la cheville qui a contraint le chanteur a boité pendant une bonne partie du concert, Jeff n'a pas hésité à descendre dans le public, seul ou sur les épaules d'un spectateur chauffant la foule et entier parce que ses textes dévoile cet homme tendu comme une gâchette de façon nature, subtile et fragile.
Avec des mélodies à siffloter sous la douche, un signe, le gaillard s'est fait plaisir en interprétant ses chansons douces amè-res, introspectives ou plus festives avec un bonheur communicatif.
Actuellement en studio pour un quatrième album annoncé en 2003, Jeff Bodart devrait poursuivre sa mue en totale osmose avec lui-même.
(...)Philippe Manche