Conférence de presse officielle de sortie d'album
Et parfois c'est comme ça
On dit n'importe quoi
On boit plus qu'on ne doit
Qui se méfie de moi
Et parfois c'est comme ça
Tant qu'il n'y aura plus que toi
Tant qu'il n'y aura plus que moi,
Qui donnera de la voix ?
Et parfois c'est comme ça
On en brûle le chaudron
De nos grandes ambitions
Et parfois c'est comme ça
Ça ne nous ressemble pas
Et parfois c'est comme ça
Ça ne nous ressemble pas
Et parfois c'est comme ça
On franchit des rivières
Comme des chevaux de guerre
Qui sera le moins fier
Et parfois c'est comme ça
On se mange le cœur
On se dit qu'il n'y a pas d'heure
Pour se faire un peu peur
Et parfois c'est comme ça
On en oublie notre
pauvre métier de vivre
On oublie surtout qu'on
est tout seul à rire.
Ça ne nous ressemble pas
Et parfois c'est comme ça
Ça ne nous ressemble pas
Et parfois c'est comme ça
On vaut bien mieux que ça
Et on n'y pense même pas
Et parfois c'est comme ça
On vaut mieux que tout ça
Même si parfois c'est comme ça
Et parfois c'est comme ça
On se jette ça et là quelques bribes de phrases
Mais où est notre phare
Et parfois c'est comme ça
Demain près du ciel
Aujourd'hui les mines de sel
Et parfois c'est comme ça
Que faire de nos contradictions ?
Et parfois c'est comme ça
Ça ne nous ressemble pas
Et parfois c'est comme ça
Ça ne nous ressemble pas
Et parfois c'est comme ça
On vaut bien mieux que ça
Ça ne nous ressemble pas
Et parfois c'est comme ça
On vaut bien mieux que ça
Et parfois c'est comme ça
Et parfois c'est comme ça
Les cheminots sont en grève
Et sur les patates il pleut
Le printemps, du bout des lèvre,
Montre le bout de sa queue
Les élus et les élèves
Vont bosser comme les boueux
Pourquoi voulez-vous qu'je me lève
Je vous le demande un peu
J'resterais bien dans mes rêves
Jusqu'à c'que j'aie un petit creux
Que le canard soulève les lièvres
Ça ne changera pas l'eau en feu
Les jeunes ont pris ta relève
Et tout irait pour le mieux
Sans ce boucan qui s'élève
Dans les branches du sapin bleu
Car c'est lui qui me réveille
Qui me dit « debout mon vieux »
Aux premières lueurs du soleil
L'oiseau de 7h32,
l'oiseau de 7h32
II me siffle dans les oreilles
Son petit refrain joyeux
Chaque matin c'est pareil
L'oiseau de 7h32,
l'oiseau de 7h32
De quel fjord ou quel rivage
Vient-il ce petit merdeux
Qui fait un pareil tapage
Dans la paix de ma banlieue
Je ne comprends pas son langage
Est-il triste ou amoureux
Dans te ciel ou dans une cage
Les piafs et moi, ça fait deux
L'oiseau de 7h32
Est-ce qu'il drague une petite corneille
Est-ce qu'il nargue les laborieux
Chasse-t-il un intrus de la treille
L'oiseau de 7h32,
l'oiseau de 7h32
Mais c'est lui qui me réveille
Précis comme le Paris-Dreux
Chaque matin c'est pareil
L'oiseau de 7h32,
l'oiseau de 7h32
Lui balancer ma godasse
J’y ai bien pensé un peu
Mais après, devant ma glace
C’est sûr que je baisserais les yeux
Alors de mauvaise grâce
Je lui réponds de mon mieux
En imitant la bécasse
Ou le chant du paresseux
Mais c'est lui qui me réveille
Précis comme le Paris-Dreux
Chaque matin c'est pareil
L'oiseau de 7h32,
l'oiseau de 7h32
Demain matin, dès les premières heures livides
Demain matin, quand cette bouteille sera vide
Demain matin, mon passé je le liquide
Maïs ce soir, le vin est tiré je vais le boire
Demain matin, ce sera fini les conneries
Demain matin, je serai dans une autre énergie
Demain matin, j'mettrai de l'ordre dans ma vie
Mais ce soir, elle m'a tout l'air d'un beau foutoir
Na-na-na na-na-na
Na-na-na na-na-na
Na-na-na na-na-na
Na-na-na na-na-na
Demain matin, personne ne chantera le blues
Demain matin, je retrouverai mon épouse
Demain matin, je compte assurer comme douze
Mais ce soir, ne sont douze que les salopards
Na-na-na na-na-na
Demain matin, je jouerai avec mon fils
Demain matin, et selon son bon caprice
Demain matin, j'ferai te cowboy ou la police
Mais ce soir, je termine la nuit au mitard
Na-na-na na-na-na
Demain matin, je m'Iaverai longuement les mains
Demain matin, je suivrai le droit chemin
Demain matin, oui demain matin
Mais ce soir, mon âme et mes ongles sont noirs
Na-na-na na-na-na
Demain matin
Na-na-na na-na-na
Tu vois bien que la terre ferme
Tu vois qu'elle arrive à son terme
Tu ne la reverras peut-être plus jamais
D'ailleurs, elle disparaît
La terre ressemble à un paquebot
On dirait que c'est elle qui prend l'eau - au large
Destination ultramarine, c'est ton destin qui se dessine
A fond toutes les machines, vers l'ultramarine
Un navire qui coule corps et biens
Sans capitaine et sans marins
Arriver ne mène jamais nulle part
C'est le hasard qui tient la barre
Le vent a besoin de souffler
Tu t'en remets aux alizés - au large
Destination ultramarine, c'est ton destin qui se dessine
A fond toutes les machines, vers l'ultramarine
Destination ultramarine, c'est ton destin qui se dessine
A fond toutes les machines, vers l'ultramarine
Tu lèves les voiles, rien à cacher
Ici même les rêves sont avères
Les mots reprennent tout leur sens :
Au cap de Bonne Espérance
Tu romps avec les embarcadères
Les mains tendues qui te retenaient à terre
Tu n'as plus rien à retenir
Par dessus bord, les souvenirs
Arriver ne mène jamais nulle part
Un cargo mugit dans le brouillard
Pour que quelque chose t'arrive
II faut partir à la dérive - au large
Destination ultramarine, c'est ton destin qui se dessine
A fond toutes les machines, vers l'ultramarine
Destination ultramarine, c'est ton destin qui se dessine
A fond toutes les machines, vers l'ultramarine
Destination ultramarine, c'est ton destin qui se dessine
A fond toutes les machines, vers l'ultramarine. Au large
Dans une chambre Modern Style
Où je paresse infiniment
Sur un cuir d’antilope
Je cherche avec ravissement un synonyme à salope
Dans une chambre Modern Style, Modern Style
Dans une chambre Modern Style
Dans une chambre Modern Style, Modern Style
Dans une chambre Modern Style
Je t'imagine, ma toute garce
Offrant tes reins de pure ivresse
A ce pauvre cycliste d'appartement
Qui connaît de telles fesses
Les attraits, pas les tourments
Dans une chambre Modern Style, Modern Style
Dans une chambre Modern Style
Dans une chambre Modern Style, Modern Style
Dans une chambre Modern Style
Chœurs : Modern-Modern-Modern-Modern-Modern
Dans cette chambre Modern Style
Où je fus peut-être ton sublime
Mes pensées s'font la malle
Dans les courants tièdes du Gulf Stream et
L'odeur usée du santal
Dans une chambre Modern Style, Modern Style
Dans une chambre Modern Style
Dans une chambre Modern Style, Modern Style
Dans une chambre Modern Style
Dans une chambre Modern Style, Modern Style
Dans une chambre Modern Style
Dans une chambre Modern Style, Modern Style
Dans une chambre Modern Style
Dans une chambre Modern Style, Modern Style
Dans une chambre Modern Style
Dans une chambre Modern Style, Modern Style
Dans une chambre Modern Style
Choeurs : Modern Style
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Tu m'racontes des craques, Jacques,
Quand tu prétends que je suis pas tout seul
Tu m'racontes des craques, Jacques,
Comme tous les autres, tu t'fous de ma gueule
Tu m'racontes des craques, Jacques,
C'est de la pitié, y'a rien de plus veule
Tu t'prends pour un crack, Jacques,
Le menton haut, le geste noble
Tu t'prends pour un crack, Jacques,
Tu me laisses la honte, tu me laisses l'opprobre
Tu t'prends pour un crack, Jacques,
J'me répands, toi tu restes sobre
Qu'est-ce qu'tu fous dans ce claque, Jacques,
Qu'est-ce qu'tu fous là. si t'es si fort
Qu'est-ce qu'tu fous dans ce claque, Jacques,
Y'a pas de quoi jouer les matamores
Qu'est-ce qu'tu fous dans ce claque, Jacques,
Entre une poufiasse et une pécore
Tu t'prends pour un crack, Jacques,
Le menton haut, le geste noble
Tu t'prends pour un crack, Jacques,
Tu m'Iaisses la honte, tu m'Iaisses l'opprobre
Tu t'prends pour un crack, Jacques,
J'me répands, toi tu restes sobre
Tout le pognon que tu claques, Jacques
Pour épater, pour éblouir
Tout le pognon que tu claques, Jacques
Pour oublier, pour t'étourdir
Tout le pognon que tu claques, Jacques
T'es mal, voilà c'que ça veut dire
Va le vernis qui craque, Jacques
Et on a inversé les rôles
Y'a le vernis qui craque, Jacques
C'est toi qui chiales sur mon épaule
Y'a le vernis qui craque, Jacques
Allez viens dormir dans ma piaule
Qu'est-ce qu'tu fous dans ce claque, Jacques
Où on ne boit que du faux Champagne
Qu'est-ce qu'tu fous dans ce claque, Jacques
C'que t'as c'est pas comme ça qu'on le soigne
Qu'est-ce qu'tu fous dans ce claque, Jacques
Allez viens. Jacques, j'te raccompagne
J'te raccompagne
J'te raccompagne
Allez viens, Jacques
Allez viens, t'es pas tout seul
Viens mon Jacques
Ma carcasse
J'Ia connais sur le bout des doigts
Sous toutes les coutures
Elle ne me lâchera pas
Ma carcasse
J'Ia transporte toujours avec moi
Comme un escargot
Sa coquille à la noix
Ma carcasse
A pris quelques coups bas
Beaucoup de beaux coups
Qui sait où elle me mènera ?
Où elle me mènera ?
Où elle me mènera ?
Ma carcasse
La nuit ne se repose pas
C'est une monture
Que je ne ménage pas
Ma carcasse
On parle beaucoup d'elle et moi
De ses désirs à elle
De mes envies à moi
Ma carcasse
A pris quelques coups bas
Beaucoup de beaux coups
Qui sait où elle m'emportera ?
Où elle m'emportera ?
Où elle m'emportera ?
Ma carcasse
C'était surtout elle et moi
Beaucoup de caresses
Des caresses ici et là
Ma carcasse
Peut-être un jour elle s'en ira
La dernière mua
Et puis tant pis pour moi
Ma carcasse
A pris quelques coups bas
Beaucoup de beaux coups
Qui sait où elle me mènera ?
Où elle m'emportera ?
Où elle m'emportera ?
Y'a trente-six manières pour entrer dans ta vie, fifille
Y'a trente-six manières pour entrer dans ta vie, fifille
T'es pas hospitalière mais je m'immiscerai même si tu te méfies
Tu peux tourner ta clé dans la serrure,
Comme un fantôme je traverserai les murs
Ça sert à rien de te cacher sous ton lit
Sache que je te vois et que je sonne l'hallali – hallali
Y'a trente-six manières pour entrer dans ta vie, fifille
Tu peux faire ta rosière, j'aime encore mieux lorsque tu me défies
Y'a trente-six manières pour entrer dans ta vie, fifille
Y'a trente-six manières pour entrer dans ta vie, fifille
La croix et la bannière ne m'arrêteront pas je te le certifie
Mais c'est Fort Knox où tu t'es retranchée
J'pourrais creuser un trou dans le plancher
Mais de toutes façons, pour forcer ta retraite.
Derrière l'armoire y'a une issue secrète – secrète
Y'a trente-six manières pour entrer dans ta vie, fifille
Je ferai ce qu'il faut pour te plaire même si tu veux que je te stupéfie
Y'a trente-six manières pour entrer dans ta vie, fifille
Y'a trente-six manières pour entrer dans ta vie, fifille
J'ai retenu cette matière mieux que l'histoire et la géographie
Par la cheminée, comme le Père Noël
Ou par la fenêtre avec la grande échelle
La manière tendre ou bien la manière forte
Lassé d'attendre je défonce la porte - crac !
Y'a trente-six manières pour entrer dans ta vie, fifille
Tu penses que j'exagère, fais donc le compte
je veux que tu vérifies
Pour entrer dans ta vie, fifille, des manières
j'en connais trente-six
J'étudie la topographie et je guette le moment propice
Et si l'une de ces manières se vautre,
j'en ai trente-cinq autres
Y'a trente-six manières pour entrer dans ta vie, fifille
Y'a trente-six manières pour entrer dans ta vie, fifille
T'es pas hospitalière mais je m'immiscerai même si tu te méfies
Y'a trente-six manières pour entrer dans ta vie, fifille
Y'a trente-six manières pour entrer dans ta vie, fifille
T'es pas hospitalière mais je m'immiscerai même si tu te méfies
Y'a trente-six manières - trente-six manières
Y'a trente-six manières - trente-six manières
Y'a trente-six manières pour entrer dans ta vie, fifille -
trente-six manières
On avait juste tout oublié,
nos idéaux et nos belles idées
On avait oublié de tendre nos lèvres
On avait oublié la vigilance et le rêve
On avait presque oublié de s'aimer
On n'avait juste pas pensé à bien se quitter
Et pourtant on en avait, de l'amour, à revendre
Des pelles, des truelles et des lendemains qui chantent
Je t'aime encore, je t'aime encore, je t'aime encore,
je t'aime encore, je t'aime encore, je t'aime encore.
Embrasse-moi, embrasse-moi, embrasse-moi
Embrasse-moi, pour la dernière fois
II nous manquait deux ou trois millions d'années.
Et peut-être deux ou trois mille étés
On avait oublié qu'on y penserait encore
Et bien plus que ça : que je t'aimerais encore
Je t'aime encore, je t'aime encore, je t'aime encore,
je t'aime encore, je t'aime encore, je t'aime encore.
Embrasse-moi, embrasse-moi, embrasse-moi
Embrasse-moi, pour la dernière fois
Embrassez-moi, embrassez-moi, embrassez-moi
Embrassez-moi pour la dernière fois
Je t'aime encore, je t'aime encore, je t'aime encore
Embrasse-moi
J.F. Bodart / C. Miossec (Strictty Confidential)
Je ris du plus profond de mes entrailles
Je ris pour qu'on aille un peu mieux
J'ai connu la vague et la tempête
J'ai connu les ouragans, les défaites
Alors aujourd'hui je ris comme une bête
Je ris pour que demain soit une fête
Je ris enfin comme un crétin
A m'en arracher la tête
Le gosier et les poumons
Je ris, mais je suis encore là
Je ris, mais je compte nos jours et nos pas
Je ris parce que plus rien n'a d'importance
Je ris de ne plus subir tes remontrances
Je ris et je ris et je ris et je ris et je ris, et je ris
Je ris car ce soir c'était pas de chance
Je ris d'avoir tout flambé
En crachant sur ta bienveillance
Un jour je prendrai ma revanche
Je ris, mais je suis encore là
Je ris, car je compte nos jours et nos pas
Je ris, mais mon dieu c'que j'ai été bête
Je ris, je ne voulais même pas que tu restes
Je ris de te vouloir encore
Alors qu'il n'y a plus que des remords
Je ris, ma chérie, mon trésor
D'avoir fait tous ces efforts
Mais bon sang qu'est-ce que je ris
Même si ça ne se voit pas d'ici
Mais j'en ai bouffé de la vie
J'en ai même bouffé des confettis
Je ris comme le plus beau des salauds
Je ris de t'avoir délaissée
Je ris de t'avoir foutue dans la merde
Je ris d'avoir tout claqué
J'n'ai rien laissé dans notre assiette
J'ai même mangé tous les restes
Je ris du plus profond de mon âme
Et ça je n'en fais plus un drame
Je ris, du plus profond de mes entrailles
Je ris, avant que tout ne déraille
Je ris, à m'en arracher la tête
Alors je ris, je ris, comme une bête
Je ris, pour que demain soit merveilleux
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C'était un petit air du temps
Un de ces airs d'aujourd'hui
Qui paraissait me dire « tu viens »
Mais n'engageait jamais demain
C'était un petit air de rien
Qui pensait tout, ne disait rien
Un petit coup de queue côté malin
Qui voulait de moi côté câlin
Evidemment, de quoi j'ai l'air
L'âme perdue, la mine par terre
J'avais un air absent
Sur le quai des départs
Mais depuis j'ai le cœur hagard
T'as ton air des grands soirs
J'avais, c'est vrai, un air d'ailleurs
Un air bateau sur un quai d'humeur
Evidemment, de quoi j'ai l'air
L'âme perdue, la mine par terre
Evidemment, de quoi j'ai l'air
Depuis que t'as voulu nous changer d'air
C'est vrai j'avais un air passant
Badaud, dans ton destin
Et j'ai l'air dépassé
Depuis que tu m'as enlevé ta main
C'est vrai j'voudrais ton air d'avant
Ton air drapeau et la paix du vent
Evidemment, de quoi j'ai l'air
L'âme perdue, la mine par terre
Evidemment, de quoi j'ai l'air
L'âme perdue, le cœur en l'air
Moins boum qu'une boule de bowling
Moins droit sur mes quilles
J'ai jamais tiré à la ligne
Pas le bon angle en géométrie
Je prends des chemins de travers
Des courbes qui se gaussent
Je reviens souvent en arrière
Vérifier tes choses
C'est notre trajectoire, vissée au hasard
Parfois j'oublie de prendre mon quart
C'est notre trajectoire,
j'avance dans le brouillard
C'est notre trajectoire
Moins clac qu'une bille de billard
L'habit ne fait pas le moi
Personne ne tient la barre
Au "je" de hasard, je suis le roi
Sur le sentier de naguère
J'avance avec mes souvenirs
Celui qui gagne, c'est celui qui se perd
Rien à faire, il faut tenir
C'est notre trajectoire, vissée au hasard
Parfois j'oublie de prendre mon quart
C'est notre trajectoire, je fais des écarts
Mais c'est ma trajectoire
Moins pan qu'une balle dans la tête
Qui s'entête à chercher des poux
Je suis la trace des comètes
Qui vont je ne sais où
On prend des chemins de travers
Des courbes qui se gaussent
On revient souvent en arrière
Vérifier des choses
C'est notre trajectoire, vissée au hasard
Parfois j'oublie de prendre mon quart
C'est notre trajectoire, j'avance dans le brouillard
C'est notre trajectoire
C'est notre trajectoire, vissée au hasard
Parfois j'oublie de prendre mon quart
C'est notre trajectoire, je fais des écarts
C'est notre trajectoire
C'est notre trajectoire, vissée au hasard
Parfois j'oublie de prendre mon quart
C'est notre trajectoire, j'avance dans le brouillard
C'est notre trajectoire
Fou c'que l'on devient fou sans toi
Pas beau le régime sans elle
Les fous sont des hommes comme toi et moi
La vie, ma foi. ils veulent seulement s'Ia faire plus belle
Fou c'que l'on devient fou sans toi
Ça fait pas mal mais j'crie
Les fous sont des hommes comme toi et moi
Surtout moi, ils préfèrent la pluie à l'ennui
Oui je dis “c'est l'heure”
dans tout cœur de boxeur
Y'a le soap opéra en veille
Et dans le cœur d'un frimeur
Une fleur bleue qui sommeille
Fou c'que l'on devient fou sans toi
Je caresse tes chaussettes
On peut encore me parler au cœur
On n'peut plus rien dire à ma tête
Fou c'que l'on devient fou sans toi
J'attends la prochaine rame
Les fous sont des hommes comme toi et moi
Des bouquins à la couverture cellophane
Oui je dis “c'est l'heure”
dans tout cœur de boxeur
Y'a le soap opéra en veille
Et dans le cœur d'un frimeur
Une fleur bleue qui sommeille
« C'est l'heure ».
dans tout cœur de boxeur
Y'a le soap opéra en veille
Et dans le cœur d'un frimeur
Une fleur bleue qui sommeille,
qui sommeille